Utilisation et bienfaits du Noni dans le monde, le fruit et la plante
Les civilisations .qui connaissent bien le noni ne l’ont pas toujours réservé à des fins thérapeutiques, mais l’ont également utilisé comme aliment en temps de famine. L’apport nutritionnel du noni est reconnu depuis des siècles. À tel point qu’il constituait l’aliment de base des peuples des îles Tonga, Raratonga, Samoa et Fiji, cru ou cuit. Les tribus aborigènes d’Australie consommaient également le fruit cru en l’assaisonnant de sel.
On mangeait ses graines, ses feuilles, son écorce et sa racine, et chacune des parties de la plante était appréciée pour ses propriétés nutritives et curatives. Bien que le fruit soit très riche en enzymes, n’oubliez pas que les feuilles et les racines de noni sont des protéines de haute valeur biologique, composées à profusion d’acides aminés que notre organisme est incapable de produire. De plus , toutes les parties de la plante sont riches en vitamines et. en minéraux, dont la vitamine C, la vitamine E, le calcium, le magnésium et le zinc.
L’enfant chéri des guérisseurs traditionnels
Il est intéressant de noter que des coutumes ancestrales et des rituels de prière entourent habituellement la consommation de noni. Il est manifeste que les habitants de ces îles avaient une connaissance approfondie de la flore indigène. Par exemple, les Hawaïens de souche ont entretenu une taxonomie 1fondée sur la médecine folklorique que l’on jugeait inégalable. Des recherches démontrent que le noni comptait parmi le nombre restreint d’herbes médicinales ayant fait leurs preuves. À Hawaï, des phytothérapeutes appelés ‘kahuna laau lapaau’ se réservaient le droit de prescrire des traitements à base de plantes. Des documents d’archives montrent que l’exercice de la médecine à Hawaï était basé sur une description exhaustive et très méticuleuse des symptômes. Les dosages étaient réglementés, et la cueillette et l’administration des extraits de plantes étaient étroitement surveillées.
La méthode de récolte hawaïenne
La fruit est généralement cueilli avant d’être arrivé à maturité (phase jaune) et on le met dans une jarre de verre qu’on laisse en plein soleil. Selon les natifs des régions où pousse le noni, il est préférable de cueillir le fruit dès le lever du jour. On attend ensuite de cinq jours à une semaine, jusqu’à ce que la pulpe devienne pâteuse et que du jus apparaisse au fond de la jarre. Le jus est ensuite filtré et réfrigéré. Certains guérisseurs cueillaient le fruit avant qu’il soit mûr et le faisaient mûrir à l’intérieur. Une fois ramolli, ils le réduisaient en purée ou le mélangeaient avec un peu d’eau fraîche. Il était ensuite passé au tamis afin d’en extraire le jus. La culture du noni se fait par semis ou par bouture.
LES ANCIENS GUÉRISSEURS UTILISAIENT TOUTES LES PARTIES DE LA PLANTE
Il est important de savoir que les guérisseurs utilisaient toutes les parties du noni pour guérir et fortifier l’organisme. Les feuilles et l’écorce étaient broyées et tamisées, et le jus ainsi obtenu était prescrit pour soulager les troubles urinaires, les enflures et les douleurs musculaires et articulaires. Le jus extrait des feuilles de noni était utilisé pour arrêter les hémorragies et prévenir la formation de caillots.
La feuille de noni était particulièrement efficace pour soulager les douleurs articulaires et les réactions inflammatoires cutanées. Les racines de noni, qui ont des propriétés expectorantes, étaient utilisées pour traiter la congestion et réduire l’enflure. La combinaison chimique de la racine exerçait un effet sédatif et contribuait à réduire la pression artérielle. Les essences de sa fleur servaient à soulager les inflammations oculaires.
Le noni de par le monde
Australie: Le noni faisait partie intégrante du régime alimentaire des aborigènes.
Birmanie: Ses habitants incorporent le fruit vert à leurs caris, et mangent le fruit mûr assaisonné de sel. Ils en font aussi rôtir les graines.
Fidji: On y consomme le noni cru ou cuit, et il fait partie de l’alimentation de base des insulaires.
Philippines : On y utilise le fruit fermenté pour faire de la confiture.
Hawaï: Les guérisseurs utilisaient des toniques à base de noni, pour traiter le diabète, les piqûres d’insectes et les brûlures.
bide: On y consomme le fruit vert dans les caris. Les Indiens l’utilisent pour soulager les symptômes de la fièvre et de la goutte.
Java: Les feuilles de noni y constituent un plat végétarien, et leur résistance se prête particulièrement bien à la cuisson du poisson en papillote.
Nigéria: Le noni y est utilisé pour traiter la fièvre, la malaria, la dysenterie et la jaunisse.
Samoa: Traditionnellement, le noni y était utilisé pour soigner les troubles entériques — et plus particulièrement les parasites intestinaux, la constipation et la diarrhée infantile, les infections, les indigestions, les inflammations cutanées, la nécrobacillose, la fièvre, les contusions et les entorses.
Tahiti: Le noni y était reconnu pour ses remarquables propriétés purgatives et protectrices du côlon. Son fruit, ses feuilles et son écorce étaient également utilisés dans le traitement du diabète, des maladies cardiaques et de l’hypertension artérielle, la posologie variant selon l’affection.
La partie la plus connue du noni, c’est-à-dire le fruit, a de multiples applications et on l’utilise dans le traitement de la tuberculose, de l’arthrite et du rhumatisme. Traditionnellement, on appliquait le jus de noni directement sur le cuir chevelu pour éliminer les poux, traitement qui était suivi d’un odorant rinçage à l’eau de coco. De plus, l’ingestion de jus de noni soulageait les crampes menstruelles et traite le diabète, les ulcères gastriques, les infections et même la dépression. Quand à elle, les graines de noni ont des propriétés purgatives qui soulagent les inflammations externes et la douleur.
Même son écorce a des vertus thérapeutiques. On la portai à ébullition pour en exacerber les propriétés astringentes et il en résultait une décoction qui était utilisée pour hâter la guérison des plaies et pour soulager les symptômes de la malaria.
Dans toutes les régions tropicales, pratiquement chaque partie du noni était utilisée pour traiter des maladies ou des blessures et était appréciée pour ses vertus médicinales spécifiques. À cet égard, de nombreux guérisseurs locaux appréciaient le fruit, mais accordaient encore davantage de valeur aux feuilles et aux racines. Ils combinaient toujours différentes parties de la plante lorsqu’ils préparaient leurs tisanes afin d’en maximiser les effets bénéfiques. Patoa Tama Benioni, membre de la tribu des Maori vivant dans l’archipel Cook et conférencier spécialiste de la flore insulaire, a dit:
«Les Polynésiens utilisent depuis toujours le noni pour ‘traiter presque toutes les maladies. Le noni fait partie de notre vie. N’importe quel jeune garçon des îles vous dira en avoir fait l’expérience. Nous consommons le jus extrait de ses racines, de ses fleurs, et de son fruit… ma grand-mère m’a appris à utiliser toutes les parties de la plante pour en faire des médicaments à usage externe aussi bien qu’interne, capables de guérir toutes sortes d’affections, telles que la toux, les furoncles, les infections cutanées et les coupures.»
Il apparaît clairement que toutes les parties du noni ont quelque chose à nous offrir aujourd’hui.
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